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De l’importance du financement participatif au regard de l’agenda 2030

 

Dans un pays, un engagement fort, multiforme, mais sans aucune coloration politique et donc non partisan, des citoyennes et des citoyens, est extrêmement important. Notamment, lorsqu’il s’agit de mobilisations, d’initiatives citoyennes pour réaliser chacune des 169 cibles des 17 Objectifs de Développement Durable. Puisque, d’une part, le gouvernement ne peut pas tout faire seul et, de l’autre, les populations sont les bénéficiaires des réalisations ou de l’impact des mesures édictiées.

 

Africaines et Africains nous commettrions une lourde erreur d’attendre plus longtemps, avant de faire jouer nos capacités d’imagination et de metttre en oeuvre, les  points suivants des ODD:

> I/ S’agissant de l’Objectif 1  qui vise à « Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde » les deux cibles suivantes qu’il contient, indiquent :

« 1.A Garantir une mobilisation importante de ressources provenant de sources multiples, y compris par le renforcement de la coopération pour le développement, afin de doter les pays en développement, en particulier les pays les moins avancés, de moyens adéquats et prévisibles de mettre en œuvre des programmes et politiques visant à mettre fin à la pauvreté sous toutes ses formes.« 

« 1.B Mettre en place aux niveaux national, régional et international des cadres d’action viables, fondés sur des stratégies de développement favorables aux pauvres et soucieuses de la problématique hommes-femmes, afin d’accélérer l’investissement dans des mesures d’élimination de la pauvreté.« 

 

> II/ Quant à l’Objectif 17, qui traite de « Renforcer les moyens de mettre en œuvre le Partenariat mondial pour le développement et le revitaliser » il contient les cibles suivantes : 

« 17.3 Mobiliser des ressources financières supplémentaires de diverses provenances en faveur des pays en développement.« 

« 17.17 Encourager et promouvoir les partenariats publics, les partenariats public-privé et les partenariats avec la société civile, en faisant fond sur l’expérience acquise et les stratégies de financement appliquées en la matière.« 

 

L’approche que nous avons pour mettre en oeuvre ces cibles et ces objectifs, c’est d’initier et/ou contribuer à la réalisation effective de différentes opérations connues sous le terme anglais « CROWDFUNDING »,  qui est traduit en français par « financement communautaire », « financement participatif », «financement collaboratif » ou « sociofinancement ». Ce sont de puissants moyens pour rassembler, grâce à un véritable enagement citoyen, des sommes qui peuvent être véritablement importantes.

 

Le livre à paraïtre du fondateur-administrateur de cette plateforme digitale consacre des pages entières à divers exemples concrets dont certains ont eu un rétentissement mondial.

 

Ce sera l’honneur de « Saigloin-Africa » d’être l’espace privilégié où, de façon spécifique, les propositions de socio-financement, de financement participatif au profit de l’Afrique, des Africaines et des Africains, pourront être formalisées. Bien entendu, avec le soutien technique des institutions financières africaines qui possèdent les structures et le savoir-faire de même qu’avec l’implication des réseaux de téléphonie mobile.

Surtout, qu’il n’échappe à personne que les systèmes financiers et bancaires en Afrique sont exclus des grands réseaux et canaux mondiaux où opèrent les plateformes de crowdfunding. Cela ne doit plus être une raison pour ne pas agir, par nous-mêmes, pour nous-mêmes, entre nous.

 

Gardons constamment à l’esprit que ce que nous-mêmes, Africaines et Africains, nous ne faisons pas et/ou nous ne voulons pas faire pour nous-mêmes, sur notre continent, et donc dans nos pays, personne d’autre ne viendra d’ailleurs le faire à notre place.